Mon discours de candidat à la candidature aux élections du Grand Conseil sur la liste PLR arrondissement de Morges (assemblée du PLR Cossonay du 03 novembre 2016)
Madame, Monsieur, chers amis, bonsoir,
Quelques mots pour me présenter. J’ai 40 ans. J’ai une formation d’ingénieur de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich. Marié et père de deux garçons, j’ai différents engagements extra-professionnels.
Je suis président de la section du PLR de Cossonay. Je suis également membre du comité du PLR de l’arrondissement de Morges. Et dans ma belle commune d’Aclens, j’ai été confirmé ce printemps dans mes fonctions de municipal et vice-syndic.
Le tissu associatif me tient également à cœur. Entre 2011 et 2015, j’ai été membre du comité de l’Association du centre de vie régional de Colombier-sur-Morges, l’Arche de Noé. Pendant cette période, nous avons œuvré à la construction d’une nurserie, garderie et UAPE, avec une capacité totale de 90 enfants, qui a été inaugurée en septembre 2014.
Pour moi, l’engagement politique, c’est de s’engager pour faire prévaloir une vision de la société et faire avancer des projets.
Dans les années qui viennent, il faudra se battre pour conserver une classe moyenne forte et optimiste concernant l’avenir.
La classe moyenne c’est vous, c’est moi. Selon la dernière étude fédérale publiée en octobre, la classe moyenne représentait 58.1% de la population suisse en 2013. Elle est en recul par rapport à 2009 où elle représentait encore 61.3% de la population.
Actuellement, la classe moyenne a surtout le sentiment de se faire plumer. Ses revenus ne progressent plus aussi vite que les prélèvements obligatoires: les impôts, les taxes diverses, et l’assurance maladie, sans parler du reste.
L’impôt pour les personnes physiques est parmi les plus élevés de Suisse dans le canton de Vaud. La hausse des primes de l’assurance maladie a bondi de près de 160% depuis 1996, alors que cette chère Ruth Dreifuss nous avait promis que l’adoption de l’assurance maladie obligatoire, la fameuse LAMal, permettrait de stopper la hausse des cotisations.
La multiplication des normes et des procédures d’escargot ont freiné la construction des logements nécessaires pour faire face à l’augmentation de la population. Résultat : les loyers des logements neufs ont grimpé de 20% entre 2000 et 2010. Ils sont devenus inaccessibles pour beaucoup de jeunes familles.
Pour stopper l’hémorragie de la classe moyenne, une feuille de route en trois étapes est donc indispensable.
Première étape : il faut combattre l’augmentation de la pression fiscale, l’introduction de nouvelles taxes et contenir l’augmentation de celles qui existent déjà.
Deuxième étape : redéfinir les priorités des dépenses de l’Etat. Ces dernières années, la classe moyenne a fortement contribué à l’amélioration du filet social vaudois. Dans le budget 2017, le secteur social représente pour la première fois le premier poste de dépenses de l’Etat. Devant les dépenses pour l’éducation. C’est particulièrement inquiétant puisque la formation représente l’avenir de notre société.
L’augmentation constante des charges courantes de l’Etat doit désormais être bannie, et particulièrement celles liées au social. Elles doivent faire place à des initiatives garantissant une économie compétitive pour préserver des emplois bien rémunérés, source de pouvoir d’achat de toute la population.
Troisième étape : si l’Etat a suffisamment de moyens pour investir dans les infrastructures et des projets d’avenir, et seulement dans ce cas, une diminution des impôts des personnes physiques pourra être envisagée. Combattre l’ajout de prélèvements additionnels, avant de proposer la diminution des ponctions existantes, permettra d’alléger les charges des citoyens dans la durée.
La marge de manœuvre des communes sur tous ces sujets est faible, et même très faible. Comme vous le savez, les communes n’ont rien à dire, par exemple, en matière sociale : elles n’ont qu’à régler la facture présentée par l’Etat.
Mais la marge de manœuvre existe bel et bien au niveau cantonal. C’est bien là qu’il faut porter ce combat.
Merci pour votre soutien!
Fabrice Dunand
Mesdames et Messieurs, chers amis,
Merci pour votre confiance. C’est avec plaisir que je vais prendre en charge la présidence de la section de Cossonay du Parti Libéral Radical vaudois. Je le ferai avec d’autant plus de plaisir que je serai entouré de membres du comité motivés et engagés. Et j’espère vivement que nous pourrons compter sur votre soutien et votre participation lors des activités que nous organiserons.
Dans le paysage politique actuel, le PLR véhicule des valeurs indispensables au maintien d’une société moderne. Le PLR, pour moi, c’est le parti du progrès. C’est le parti qui favorise le progrès au niveau économique et sociétal. Continuer à progresser est nécessaire au maintien de notre prospérité et de notre qualité de vie. La stagnation, c’est le début du déclin. Et le déclin, avec toutes ses conséquences, personne n’en veut. Ces prochaines années, le PLR aura un rôle central à jouer pour que la prospérité reste au rendez-vous.
Au niveau économique
Le défi principal des années à venir sera de maintenir des emplois pour le plus grand nombre, avec des salaires qui permettent de faire face au coût de la vie en Suisse. Aujourd’hui l’économie doit affronter le franc fort, mais doit également faire face à des changements structurels. Quelques exemples.
Les banques ont perdu l’avantage du secret bancaire et doivent faire face à l’arrivée des fintech – ces sociétés qui fournissent des services financiers en se passant souvent du conseil à la clientèle. Le secteur horloger voit arriver un nouveau concurrent de taille: la montre connectée. L’industrie pharmaceutique doit faire face à une pression accrue sur les prix suite à la faillite des budgets de santé des pays développés. On pourrait encore parler du commerce de détail, de l’industrie des machines ou du tourisme. Tous ces secteurs, piliers de notre prospérité, sont sous pression et doivent se réinventer.
Des conditions-cadres sont nécessaires pour favoriser leur transition et soutenir la capacité d’investissement et d’innovation des entreprises. La réforme de la fiscalité des entreprises, qui vise à instaurer un taux d’impôt compétitif au niveau international pour toutes les sociétés, est une étape dans la bonne direction. En matière d’innovation, il faut continuer à investir dans la recherche et le développement, mais surtout s’assurer que les fruits de ces investissements restent en Suisse. Aujourd’hui les start-ups créées grâce à de l’argent public ont encore trop de peine à s’enraciner localement et sont souvent rachetées par des groupes étrangers.
Au niveau societal
Le monde change et la structure des ménages également. Aujourd’hui dans un couple avec enfants, l’homme et la femme souhaitent souvent conserver une activité professionnelle. Et cela pour des raisons évidentes: 1) Avec un salaire seulement, il devient de plus en plus difficile de payer ses factures à la fin du mois. 2) La sécurité de l’emploi n’est plus une garantie. Dans le monde actuel, chacun peut perdre son travail du jour au lendemain. 3) Un mariage sur deux se termine par un divorce. Il est par conséquent plus sage de conserver un lien avec le monde du travail pour faire face aux aléas de la vie.
Pour faire face à ces changements et favoriser le travail des femmes, des places d’accueil en suffisance dans le pré- et parascolaire sont nécessaires. Ce but n’est pas encore atteint et nécessitera encore des efforts de la collectivité. Le PLR a soutenu l’article constitutionnel sur l’école à journée continue, accepté par les vaudois en septembre 2009. Favoriser le travail des femmes doit également être une réponse à la votation du 9 février 2014 sur l’immigration de masse et permettre à l’économie de recruter sur place les talents dont elle a besoin.
L’agriculture
Je l’ai souligné : le PLR défend des valeurs de progrès et de modernité. Mais ces valeurs ne sont pas à confondre avec la naïveté. Une naïveté qui reviendrait à brader des acquis stratégiques importants. L’exemple de l’agriculture est particulièrement parlant à cet égard.
Les paysans suisses ont le droit de vivre de leur métier. Aujourd’hui leur situation est devenue extrêmement difficile, vu la pression sur les prix des produits agricoles. Exposer cette activité à la libre-concurrence internationale, c’est probablement signer son arrêt de mort. Car les facteurs de production en Suisse ne permettent pas à l’agriculture de notre pays d’être concurrentielle au niveau des coûts et donc des prix. Pour notre sécurité alimentaire, il est pourtant indispensable de conserver notre capacité à nourrir la population en cas de difficulté. L’agriculture fait partie des secteurs d’importance stratégique et nous devons lui donner les moyens, non seulement de survivre, mais de vivre.
Les défis que je viens de citer :
- préserver des emplois bien rémunérés,
- favoriser le travail des femmes en créant des places d’accueil pour les enfants,
- garantir la sécurité alimentaire sont des sujets qui touchent aussi la région de Cossonay et le district de Morges.
Le rôle de la section PLR de Cossonay est de s’assurer que les valeurs du PLR, nécessaires au maintien de notre prospérité, soient bien représentées dans la région. S’assurer que nos idées soient diffusées et bien comprises permettra de gagner plus de votations populaires et d’avoir plus d’élus dans les législatifs et les exécutifs des communes. S’assurer que nos idées soient diffusées et bien comprises permettra de maintenir notre prospérité et notre bien-être dans la région.
Note rôle est clair: c’est de diffuser les idées du PLR localement pour un avenir meilleur. Merci pour votre soutien. Merci pour votre engagement.
Fabrice Dunand